Parangone a à cœur de partager et de transmettre son expertise et ses connaissances auprès des jeunes générations. Et, en retour, de s’enrichir constamment des nouvelles approches et décryptages des enjeux de la responsabilité sociétale qu’ils portent.
Nous avons accueilli cette année 4 jeunes femmes en stage : zoom sur leur profil, leurs engagements et leurs aspirations professionnelles
Étudiante à la University CollegeUtrecht aux Pays Bas, Mareike va bientôt finaliser son Bachelor en Sciences Environnementales et Développement Durable. Passionnée d’enjeux environnementaux et écologiques, elle s’intéresse particulièrement à l’intersection entre la science, le développement, et le commerce durable. C’est pourquoi elle choisit un cursus interdisciplinaire, où elle combine écologie, biologie, anthropologie et politique.
Au sein de son stage avec Parangone, Mareike a découvert son intérêt pour le secteur privé et le conseil, et a appris de leur rôle central dans la transition écologique. C’est cette expérience clé qui a déclenché chez cette jeune femme une motivation d’apprendre davantage sur le commerce durable et les différents acteurs de la démarche RSE. C’est dans ce contexte qu’elle part en stage de trois mois en Ouganda, pour étudier le lien entre l’utilisation des terres agricoles et le commerce local et mondial.
Jeune femme engagée pour le climat et le commerce durable, Mareike est une activiste politique et entrepreneur à cœur. C’est pourquoi elle aimerait effectuer un Master dans le domaine de l’entreprenariat durable, dans le but de créer des opportunités commerciales justes pour les agriculteurs et producteurs locaux.
Étudiante cette année en Master 1 de Droit international et européen à l’Université d’Aix-Marseille, Doriane a décidé de suivre le Master 2 Action et Droit humanitaires à la rentrée afin de se spécialiser dans la protection des droits de l’homme en temps de conflit armé.
Elle a pour ambition de devenir juriste conseillère aux droits de l’homme. Elle aimerait particulièrement exercer ce métier dans le cadre de conflits armés, en axant son travail sur la protection des femmes, victimes particulières dont les droits sont le plus souvent protégés et défendus marginalement.
Afin de mener de premières actions de terrain, elle a décidé de s’engager dans deux associations. Au sein de La Cimade, elle effectue des permanences afin de conseiller et d’accompagner des personnes étrangères dans leurs démarches pour accéder à un titre de séjour. Avec l’association Reesah, dont elle souhaite intégrer le bureau en septembre, elle participe à des maraudes et à des collectes alimentaires.
Son stage au sein de l’agence Parangone lui a permis d’écrire un article sur le droit de l’environnement mettant en valeur l’émergence d’une justice climatique contre les entreprises peu soucieuses de leur impact écologique. Cet article a été sélectionné par les Éditions Hatier, dans le cadre de sa collection d’ouvrages scolaires destinées aux étudiant BTS en culture économique, juridique et managériale, une belle façon de mettre en valeur le travail de Doriane lors de son passage chez Parangone.
Cette expérience lui aura permis d’acquérir des connaissances dans le domaine environnemental, devenu indissociable de la question des droits de l’homme.
Persuadée que la combinaison d’une approche d’innovation et d’une démarche de RSE est la clé de succès pour les entreprises, Joanne est actuellement étudiante en master Pilotage de projets d’innovation à l’IAE de Grenoble. Après avoir étudié 2 ans à Glasgow (Écosse), dans un Bachelor business & marketing, elle décide de rentrer en France et d’entamer des projets plus en lien avec ses valeurs.
Présidente de l’association ACTE (Agir Collectivement pour la Transition Écologique), association à but écologique de son école, elle apprend à fédérer et piloter plusieurs projets à la fois pour sensibiliser les étudiants sur les nouveaux enjeux et les alternatives possibles. Lauréate du concours national Hackaudit, Joanne et son équipe ont présenté devant la CNCC à la Défense, le projet d’audit GAM (Green Audit Mission), basé sur la capacité de transformation des entreprises prenant en compte les enjeux environnementaux.
Récemment certifiée « Super-sensibilisatrice » par l’association Avenir Climatique, Joanne a participé aux fresques de la biodiversité et des nouveaux récits. Elle est animatrice de la fresque du climat et est capable d’animer The Big Conférence qui concerne le climat, nos dépendances énergétiques et les leviers d’actions.
Très engagée à titre personnel, cette jeune femme de 23 ans se destine à devenir cheffe de projet RSE/conduite du changement. Son désir « participer à l’émergence de projets qui contribuent à des changements profonds de la société et qui crées des prises de conscience collectives ».
Magali est une étudiante de ESCP Business School. Après des études de Bachelor en management classique dans les villes de Paris, Turin et Berlin, elle décide d’orienter ses études vers le management durable. Convaincue que le modèle économique actuel a besoin d’une profonde transformation, elle est déterminée à être actrice de ce changement.
Au cours de ses études de Master, elle rejoint l’association Youth for Sustainability et intervient dans les lycées pour promouvoir les débouchés des filières du développement durable. En parallèle, elle est invitée par des professeurs pour sensibiliser les élèves sur des sujets plus précis tels que la fast fashion.
À la fin de ses études, elle devient animatrice de la fresque du climat et de la fresque de la biodiversité. Persuadée que le changement passe par l’éducation du plus grand nombre, elle organise et participe à des fresques par le biais de l’association Oikos Berlin qu’elle a rejoint en 2019. Que ce soit en anglais ou en français, à Paris ou à Berlin, elle s’emploie en parallèle à sensibiliser les étudiants des différents programmes de ESCP par la création et l’animation d’un business game centré sur la transition énergétique.
Convaincue que chaque pas vers un système plus durable est crucial, Magali se destine à une carrière internationale. Tout particulièrement intéressée par l’économie circulaire, elle souhaite se spécialiser dans ce domaine et guider les entreprises dans le changement de leurs pratiques le long de leur supply chain.
A quoi ressemble une entreprise qui intègre la responsabilité sociétale au coeur de son modèle d’affaire ?
Nous avons fait l’exercice de modélisation à partir de notre expérience auprès des entreprises, ETI et GE que nous accompagnons dans la construction de leur leadership sociétal. Puis nous l’avons croisée avec les conclusions de l’étude « L’entreprise Full-RSE, de la prospective à la pratique, la vision des professionnels », réalisée par PwC , l’Institut de l’Entreprise et la FNEGE.
C’est avant tout :
✅ Une entreprise qui ne se pose plus la question de savoir si l’entreprise doit être utile à la société. Elle intègre les principes de développement durable, et en connaît les référentiels mondiaux, européens et nationaux. Elle cherche bien au-delà de la simple conformité à créer de l’impact positif environnemental et social. Sa gouvernance est organisée pour favoriser la diffusion de la culture RSE et alimentée par elle.
C’est surtout :
✅ Une entreprise où la RSE est incarnée au COMEX, au Conseil d’administration et dans toutes les fonctions clé de l’entreprise : Finance&Comptabilité, RH, Supply chain, achats, marketing, communication, IT. Tous les collaborateurs sont formés à la RSE. Le/la responsable RSE devient une fonction experte inter services, médiatrice et facilitatrice.
La RSE dynamique transversale
C’est aussi :
✅ Une entreprise qui cherche non seulement à créer de la valeur sociétale dans les domaines d’action traditionnels de la RSE, mais qui identifie des domaines spécifiques d’impact liés à son coeur de métier en recherchant un effet d’entraînement pour elle-même et pour son secteur, en montrant la voie de la transformation.
Voici notre tout dernier article retraçant notre webinaire du 12 avril dernier. Si vous n’avez pas lu les 3 précédents articles, nous vous incitons à suivre les liens suivants :
Nous vous proposons pour clôturer cette série, le témoignage de Blaise Estrade Directeur Administratif, financier et RH du Groupe Pigments constitué de 6 agences et de 2 sites industriels, il regroupe aujourd’hui 80 collaborateurs.
Parangone a débuté l’aventure, il y a 5 ans avec l’agence With Up, aujourd’hui filiale du Groupe Pigments, dans l’élaboration de leurs engagements RSE. Depuis 1 an et demi, nous avons accompagné le groupe entier dans la réalisation de leur communication sur le progrès (CoP) au titre de signataire du Global Compact ainsi que dans la construction de leur stratégie RSE.
@Vanessa Logerais : Le Groupe Pigments a fait le choix de faire de la RSE une dynamique commune à l’ensemble de vos métiers, ce qui n’est pas simple puisque le ressort de votre développement passe par l’acquisition externe. Pouvez-vous réagir sur l’effet Convergence employé avec vous ?
Blaise Estrade : « L’adhésion au Global Compact a été le point de départ de la démarche de structuration de notre stratégie RSE. Le Groupe Pigments est en forte croissance depuis plusieurs années, à la fois en interne qu’en externe. C’est dans ce sens que 3 entités ont rejoint les 3 agences historiques du groupe : nous avons donc un enjeu important de cohésion, d’intégration et de partage de valeurs communes.
La RSE est, à côté d’une gouvernance groupe et à côté de systèmes d’informations unifiés, un des moyens rapidement imposés pour l’intégration globale de toutes ces structures. Nous avons donc travaillé sur l’équation de création de valeur économique parallèlement à l’équation de création de valeur sociétale. Nous sommes arrivés avec la complémentarité des métiers, à un modèle d’affaire dans lequel la RSE est absolument à tous les étages.
Ce travail est extrêmement vertueux à l’intérieur du groupe, les plus jeunes vivent la RSE et donc n’ont eu aucun mal. Encore plus loin, cela a permis de mettre autour de la table l’ensemble des classes d’âge. Ce projet a permis de favoriser l’échange de connaissances, un language commun, la compréhension des métiers de chacun, le partage de valeurs et tout ceci en adéquation avec les aspects de la RSE des salariés qui se ressentent de façon évidente aujourd’hui. »
Vanessa Logerais : Nous sommes au stade de créer une gouvernance de la RSE, nous faisons en sorte qu’il y ait plusieurs organes de discussion, d’échange pour diffuser cette culture RSE. Pouvez-vous dire quelques mots sur le Comité RSE et le Comité de certification.
Blaise Estrade :« Nous avons commencé, comme le dit Jonathan, par mettre en place, l’année dernière, des ateliers de formation. Aujourd’hui, nous sommes sur une étape plus importante : structurer notre démarche RSE interne.
Il y a un comité RSE dont j’ai la responsabilité avec l’ensemble des référents RSE interne qui reporte directement au comité de direction, ce qui permet d’avoir un effet à 2 étages.
Un certain nombre d’initiatives sont remontées au comité RSE et nous allons ensuite faire des propositions au comité de direction pour donner les moyens de développer ces initiatives et de les redescendre à l’ensemble des salariés.
Par ailleurs, nous sommes en train de mettre en place un comité de certification.
Nous avons 3 de nos agences qui sont sous le modèle de la norme ISO 20 121, déclinée de l’ISO 26 000 adaptée au management responsable des événements, et des sites industriels qui sont sur des passages de la norme ISO 9 001.
Ainsi, il y a une complexité qui ce centre entre d’une part nos Communication On Progress (CoP), nos certifications et cette stratégie de démarche volontaire et progressive. Evidement, il y a des passerelles entre ces référentiels. La gouvernance spécifique que nous mettons en place permet de mettre en adéquation l’ensemble de ces moyens, de cette stratégie et d’innover.«
Vanessa Logerais : Après une première CoP qui a posé les bases de l’amélioration continue, ce qui va être maintenant approfondi ce sont les indicateurs, les KPI. Un dernier mot à ce sujet Blaise ?
Blaise Estrade :« Nos KPI ont déjà été identifiés. Ce que nous sommes amenés à faire, c’est de sensibiliser nos collaborateurs au fait que nous avons déjà énormément d’initiatives, de développement, d’innovation qui sont en cours à l’intérieur de l’entreprise.
L’objectif est de les identifier et d’être capable de « compter les oies ». Plus on a d’oies dans le ciel, plus nous sommes capable de les compter. Ce qui va devenir un indicateur de satisfaction pour les salariés puisqu’ils s’aperçoivent de l’utilité de leurs initiatives, de leurs actions au sein de l’entreprise. »
Si vous souhaitez retrouver le replay vidéo de notre webinaire, envoyez nous un mail à l’adresse suivante :
projet@parangone.org
Merci d’avoir lu jusqu’à la fin, si vous nous suivez depuis le début de la série des articles, nous vous remercions doublement !
N’hésitez pas à jeter un oeil à nos autres articles dans les différentes rubriques : S’informer et Agir.
Bienvenue dans ce 3ème article et avant-dernier de cette série qui retrace notre webinaire du 12 avril : Votre Entreprise a un potentiel caché !
Nous avons précédemment évoqué les différents constats et influences qui impactent les entreprises, nous vous avons également présenté notre méthode et l’importance d’avoir une stratégie RSE structurée et solide.
Pour retrouver nos anciens articles, nous vous invitons à suivre les liens ci-dessous :
Jonathan Leyva : « Après 50 ans, le groupe a mis en place de nombreux projets, Parangone nous a aidé à les structurer et à les rendre cohérents. Nous voulions, ensemble, passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire, intégrer les collaborateurs, les clients, les fournisseurs français et qu’ils puissent se dire « Tout ça c’est très bien, mais moi concrètement, qu’est-ce que je peux faire ? Comment je peux agir ? ».
Je vois une vraie différence avec ce que nous sommes en train de lancer. Comme le dit Amélie, sur l’enquête des parties prenantes, j’ai été ravie de voir les collaborateurs se porter volontaires pour les entretiens, les ateliers et proposer leurs idées.
Aujourd’hui, nous sommes en train de bâtir petit à petit un programme dynamique avec des actions concrètes, simples et efficaces.
Les pénuries de matériaux liés à la crise, nous ont mis face à la recherche d’un nouvel équilibre, notamment sur la question de la logistique. Nous sommes en train d’affirmer un modèle économique circulaire mature, nous nous posons des questions sur les circuits courts et sur le reconditionnement des machines. Notre offre de systèmes d’impression reconditionnés Second Life a permis en 2021 de reconditionner 638 machines et nous ambitionnons d’atteindre les 3 000 en 2022.
Et, parce que nous ne sommes pas que dans les systèmes d’impression mais aussi dans la digitalisation, nous souhaitons prendre en compte l’impact du numérique dans les solutions que l’on déploie auprès de nos clients. Nous en avons fait d’ailleurs le premier axe de notre stratégie. »
Vanessa Logerais : Vous avez vécu l’intérieur des différentes étapes concernant les sphères d’adhésion, qu’en avez vous pensez ?
Jonathan Leyva : « Au niveau du Comité Exécutif, nous partagions un référentiel commun et nous voulions emmener Konica Minolta France sur la responsabilité sociétale que ce soit du coté business que du coté RH. Nous avons rendu concrète cette stratégie et ça a fait la différence ! J’espère d’ailleurs que demain la plupart des sociétés s’engagent dans ce sens.
Cette fierté, ce sentiment d’appartenance en externe comme en interne, on y crois fort ! Par la suite, Parangone et nous avons mis en place des ateliers et un programme de e-learning à destination des collaborateurs. Le programme sous la forme d’un calendrier de l’avant contenait des challenges, des questions et les gagnants avaient la possibilité de faire don de leurs récompenses à l’association de leur choix. Ce fut une animation régulière et inédite. »
Vanessa Logerais : Vous avez créé un réseau d’ambassadeur qui est aujourd’hui très actif ?
Jonathan Leyva :« Oui, il s’agissait d’un appel à volontaires et j’ai été particulièrement touché, de voir toutes les demandes pour faire partie de ce réseau que ce soit au siège ou en région. Ce programme s’inscrit dans l’ancrage territorial et nos ambassadeurs véhiculent cette stratégie. Ils font la promotion de nos projets mais aussi nous remonte tout un tas d’idées, de projets ou d’associations avec lesquelles nous pouvons travailler.
Tout ceci va se concrétiser avec la plateforme d’appel à projet Vendredi. Konica Minolta accordera du temps aux collaborateurs pour s’engager dans leurs projets et les causes essentielles à l’entreprise qui sont la protection de la biodiversité et les personnes en situation de handicap. »
Vanessa Logerais : Nous évoquions l’effet de convergence, c’est-à-dire la capacité à aller chercher de nouvelles alliances, d’élargir le cercle des parties prenantes. Vous venez de signer un partenariat avec l’Office National des Forêts (ONF) sur les questions de la biodiversité. Un petit mot sur cette expérience qui démarre ?
Jonathan Leyva :« Les actions de la biodiversité ne se résument pas à la reforestation, il y a d’autres actions dont notre biodiversité à besoin et l’ONF est une référence. Konica Minolta France est présent sur tout le territoire, l’idée est que nous contribuions à des chantiers nature dans toutes les régions. Ce partenariat nous permet de mieux comprendre la situation de nos forêts. Pour renvoyer à la première question, nos collaborateurs s’engagent sur des actions concrètes. »
Vanessa : Merci Jonathan Leyva, notre dessinateur Guillaume nous a fait un magnifique dessin de votre intervention, que nous vous offrirons en remerciement à la fin.
Merci d’avoir lu ce premier témoignage de Jonathan Leyva – Konica Business Solutions France.
Demain nous posterons le témoignage de Blaise Estrade du Groupe Pigment, bonne semaine à toutes et à tous !
Bienvenue dans notre 2ème article concernant notre webinaire du 12 avril !
Si vous n’avez pas lu le premier article concernant les constats actuels et les influences qui impactent les entreprises aujourd’hui, nous invitons à suivre le lien ci-dessous :
Dans l’article d’aujourd’hui, nous vous proposons d’en apprendre davantage sur la méthode de Parangone.
Celle-ci apporte un certain nombre de garanties :
1. Intégrer les incontournables de la RSE et les référentiels les plus robustes,
2. Embarquer tous les échelons de l’entreprise de façon transversale,
3. Intégrer les solutions techniques et digitales les plus innovantes, pour optimiser le suivi de votre impact. Parangone est en partenariat avec le @GlobalClimateInitiative pour les bilans carbones, @Digital4better et @Greenmetrics pour le calcul de l’impact environnemental ou encore la plateforme @Zei qui permet de piloter la performance de vos indicateurs.
4. Séquencer le travail dans le temps, car nous le savons la RSE demande un investissement que ce soit en terme financier ou en terme de ressources humaines. Travailler par séquence permet de lisser l’effort à fournir par l’entreprise. Pour ensuite, construire et orchestrer l’adhésion progressive des sphères d’influence et de décision autour du coeur de l’entreprise.
@AmélieFoulon a rejoint Parangone il y a 2 ans avec la volonté de renforcer l’offre d’accompagnement suite à une enquête, qu’elle a réalisé auprès de plusieurs entreprises sur les zones de risques.
Approche par les risques
En discutant avec de nombreuses entreprises, le constat est que sans une méthode structurante, la RSE peut être perçue comme une contrainte et/ou mener à une impasse.
Risque 1 :
Bâtir une démarche RSE perçue comme étant « hors-sol », déconnectée de l’activité de l’entreprise et de l’expérience vécue par les parties prenantes, entraine un effet contre-productif. C’est-à-dire, un manque d’adhésion voire un rejet des individus qui ne comprennent pas la démarche.
Risque 2 :
Faire que la stratégie RSE reste un sujet d’experts. L’entreprise développe des actions, mais elle n’intègre pas les managers, ni les collaborateurs. Les équipes ne connaissant pas ce que l’entreprise met en place, ils ne peuvent pas relayer l’information et l’entreprise passe à coté d’un atout, celui des messages portés par le siège et le vécu des collaborateurs.
Risque 3 :
Une communication descendante et/ou prématurée sans avoir bâti tous les éléments de preuves, suscite le doute et s’expose au « greenwashing ». L’entreprise se discrédite et ce pour potentiellement longtemps. À la suite, récupérer une belle image, s’avère être complexe et difficile.
Risque 4 :
En lien avec les 3 risques précédents, sans une méthode bien construite, l’entreprise s’expose à une déperdition de moyens financiers et humains. Ne se donnant pas les moyens d’aller chercher tout le potentiel d’effets positifs bénéfiques pour l’entreprise.
Approche par les bénéfices
Il est essentiel pour @Parangone d’assurer la pérennité de la démarche. Nous identifions 4 leviers à activer.
Leviers 1 :
Avoir un impact sur le business grâce à l’effet positif. Une entreprise responsable est plus attractive pour ses clients et fait la différence par rapport à ses compétiteurs. Mais pour cela, la force de vente doit être capable de mettre en avant les arguments et d’en faire des atouts différenciants.
Leviers 2 :
La RSE est un fort levier de fierté et de motivation pour les collaborateurs. S’ils ont la possibilité de la comprendre, de se l’approprier et d’y contribuer, alors cela génère un réel enthousiasme communicatif.
Levier 3 :
La stratégie RSE peut devenir le socle du sentiment d’appartenance et contribuer a générer de la transversalité entre les métiers et entre les filiales et créer une dynamique collective au sein de l’entreprise.
Levier 4 :
Une entreprise, qui dans son modèle d’affaire, prend en considération ses parties prenantes et cherche à en avoir de nouveaux, va développer une stratégie RSE avec un fort levier d’innovationet d’opportunité à tous les niveaux. Managériale, d’organisation, de méthode de production et d’offre de biens et de services.
Les 3 effets de notre méthode
Arrive ici, notre méthode à 3 effets qui va placer les collaborateurs au coeur de la démarche et générer un effet d’entraînement, suffisamment puissant pour construire un véritable leadership sociétal.
« Le leadership sociétal, est la capacité d’incarner l’engagement sociétal au plus haut niveau en relation avec le coeur de business de l’entreprise, là où l’engagement de l’entreprise est le plus utile et sans se disperser en actions alibis. » @Vanessa LogeraisFondatrice-dirigeante de Parangone.
🟪 L’effet Révélateur
Nous faisons le pari qu’il existe dans chaque entreprise des « pépites », c’est-à-dire un potentiel. Cela peut-être son histoire, ses valeurs, ses initiatives mais aussi la sensibilité des femmes et des hommes qui la compose.
Le collaborateur doit se dire :
«On m’écoute et on me demande mon avis ».
Concrètement dans cette phase nous allons chercher la parole des collaborateurs et des parties prenantes pour construire la matrice de matérialité et établir le modèle d’affaire. Ce qui permettra de poser l’équation entre création de valeur économique et création de valeur sociétale à partir de la réalité de l’entreprise !
🟧 L’effet Convergence
Nous cherchons toutes les sphères d’influence de l’entreprise ; la direction, les managers, les fournisseurs, les clients, les collaborateurs, toutes les parties prenantes associées aux actions mise en place.
Le collaborateur doit se dire :
« J’ai compris et on me donne les moyens d’y contribuer »
Concrètement, il s’agit de construire un réseau d’ambassadeurs. Mettre en place des ateliers de formations participatifs, des modules e-learning incarnés par des référents de l’entreprise, concevoir des outils de présentation et des outils d’organisation et rendre possible la contribution de chacun.
🟨 L’effet Rayonnement
Dans cette étape, il s’agit de travailler à la fois le reporting et la communication en veillant à ce que chaque engagements soient incarnés par la parole des collaborateurs de l’entreprise, mesurés par des outils et des process appropriés.
Le collaborateur doit se dire :
« Je suis fier de ce qui se passe dans mon entreprise et fier de le raconter à mes clients, mes amis, ma famille »
Concrètement, c’est uniquement à cette étape que nous parlons de communication. Cela permet d’apporter une autre vision du reporting, incarné et qui donne du sens aux KPI (key performance indicator). Il n’y a pas de raison objective pour cantonner la DPEF ou l’URD aux investisseurs sous une forme austère. On peut en faire un support vivant et attractif dans le fond et la forme !
Le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et ce chiffre risque de doubler d’ici à 2025 (rapport « Lean ICT – Pour une sobriété numérique » publié en 2018 par The Shift project).
En France, le volume de gaz à effet de serre émis par le numérique représentait en 2019 quinze millions de tonnes équivalent carbone, selon le rapport réalisé par le Sénatdans le cadre de l’élaboration de la loi REEN (source).
En cause, le cycle de vie de nos appareils numériques, l’utilisation exponentielle d’internet et le stockage de nos données sur les data-centers. Et bien sûr la crise sanitaire : une étude menée par l’ADEME estime que la consommation énergétique et l’usage de la visioconférence représentent 2,6 kg eqCO2/an dans le cas d’un jour de télétravail hebdomadaire.
Les entreprises, et plus particulièrement celles liées au monde numérique, ont un rôle majeur à jouer dans ce changement. D’autant que le cadre réglementaire français et européen se précise. Quels enjeux et quelles solutions ? Parangone, agence conseil en stratégie et communication RSE s’est rapprochée de ses partenaires experts pour faire le point.
Qu’entend on par numérique responsable ?
Le numérique responsable est une démarche d’amélioration continue qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale du numérique. Il revendique une utilisation plus sobre et moins énergivore. Il recouvre plusieurs champs : le Green IT, l’IT for green et la conception responsable des services numériques.
Les notions clés à connaitre :
Le Green IT désigne les techniques de l’information et de la communication dont la conception ou l’emploi permettent de réduire les effets négatifs de l’activité humaine sur l’environnement. Cette action est généralement conduite par la Direction des systèmes d’information (DSI),
L’IT for green met le numérique au service du développement durable afin d’analyser, prévenir et apporter des solutions.
La sobriété numérique est une démarche consistant à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens, et par conséquent réduit l’impact environnemental du numérique.
Des réglementations de plus en plus nombreuses !
Un certain nombre de mesures réglementaires visant à réduire l’empreinte écologique du numérique existent déjà en France, dont la toute nouvelle loi REEN.
L’obsolescence programmée – un premier pas via le Code de la consommation
En 2015, la définition de l’obsolescence programmée est introduite dans le Code de la consommation à l’article L213-4-1 : « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». Une peine de deux ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amendes sont prévues.
La loi AGEC – les premières mesures concrètes
La Loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) apporte des avancées majeures pour réduire les impacts négatifs du numérique.
A partir du 1er janvier 2022, les fournisseurs d’accès internet doivent informer leurs abonnés de leurs données consommées et indiquer l’équivalent des émissions de gaz à effet de serre (GES) correspondant (article 13.3).
Depuis le 1er janvier 2021, les entreprises doivent indiquer sur certains produits électriques et électroniques de la vie courante un indice de réparabilité. Cet indice concernes les ordinateurs et les smartphones (article 16). A partir du 1er janvier 2024, un indice de durabilité remplacera ou complétera l’indice de réparabilité. Ce nouvel indice prendra en compte des critères tels que la fiabilité et la robustesse. (Article 16)
Afin de favoriser l’allongement de durée de vie des équipements numériques et lutter contre l’obsolescence logicielle, les mises à jour logiciels sont rendues obligatoires pour les fabricants pendant au moins 2 ans, en imposant une dissociation entre les mises à jour de confort et les mises à jour de sécurité (article 27).
Depuis le 1er janvier 2021, l’administration publique, lors de ses achats, favorise le recours à des logiciels dont la conception permet de limiter la consommation énergétique associée à leur utilisation. De plus, l’administration publique, lors de ses achats a recours au réemploi ou à la réutilisation ou aux biens qui intègrent des matières recyclées (article 55 et 58).
La loi REEN – une stratégie de numérique responsable au niveau national
« La loi REEN (Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique) resserre l’étau sur les organisations pour un numérique plus vertueux. Découpé en cinq chapitres, elle va influer tant sur l’aspect prise de conscience de l’impact du numérique avec une formation dans les écoles et l’enseignement supérieur dès la rentrée 2022 que dans les équipements avec notamment le délit d’obsolescence renforcé ou l’incitation au reconditionné ; mais également sur les usages avec un référentiel général d’éco-conception.
Cette loi est dans la continuité de celles de février 2020 en allant encore plus loin même si il n’y a aucune obligation de résultats. Les organisations publiques ainsi que les opérateurs télécom sont quand à eux plus contraints, avec des obligations de mesure et informations ou encore de stratégie numérique responsable pour les territoires. »
Frédérick MARCHAND CEO fruggr x Digital4better, Auteur du livre « 40 mots pour un numérique responsable »
La loi du 15 novembre 2021 visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France (REEN) présente cinq objectifs clés concernant les constructeurs, les entreprises mais également les collectivités locales:
Sensibiliser à l’impact environnemental du numérique
Il s’agit de former les plus jeunes à la sobriété numérique et intégrer dans les parcours de formation des ingénieurs l’éco-conception dès la rentrée 2022. Un nouvel observatoire des impacts environnementaux du numérique lié à l’ADEME va être créé.
Limiter le renouvellement des appareils numériques
La loi prévoit une meilleure information des consommateurs quant aux caractéristiques de mise à jour des appareils et interdit aux fabricants d’empêcher le reconditionnement d’un appareil ou d’empêcher l’installation d’un logiciel après deux ans.
Favoriser des usages numériques écologiquement vertueux
Un référentiel général d’éco-conception des services numériques va être créé.
Le démarchage téléphonique via des automates d’appels sera strictement encadré.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) va publier un recommandation pour la mise enoeuvre des bonnes pratiques à destination des fournisseurs de streaming.
Promouvoir des data centers et des réseaux moins énergivores
Les opérateurs de communications électroniques devront publier des indicateurs clés récapitulant leurs engagements en faveur de la transition écologique, dès 2022.
Promouvoir une stratégie numérique responsable dans les territoires
Les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) devront intégrer l’enjeu de la récupération de chaleur des centres de données dès 2025. Les communes et leurs intercommunalités de plus de 50 000 habitants devront élaborer une stratégie numérique responsable.
Comment mettre en place une démarche de numérique responsable dans mon entreprise ?
Le numérique responsable devient un volet incontournable des stratégies de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE).
Parangone, agence conseil en stratégie et communication RSE, vous accompagne dans votre démarche pour calculer votre empreinte numérique, structurer votre plan d’action et déployer des solutions concrètes auprès de vos collaborateurs et de vos parties prenantes
Les solutions de nos partenaires – éco-concevoir, réduire ses émissions et faire des économies
Digital4better x Fruggr
Digital4better est un acteur au service des entreprises pour une performance numérique durable. C’est un acteur engagé dans l’économie sociale et solidaire (agréé ESUS). L’entreprise développe des plateformes numériques pour les grandes organisations avec une recherche systémique d’impacts. Le groupe est également éditeur du logiciel Fruggr offrant une analyse automatisée et une amélioration de l’empreinte écologique et sociale des plateformes numériques.
Greenmetrics est une plateforme qui s’attaque à l’impact environnemental des activités numériques des entreprises. Elle identifie les usages et équipements les plus polluants et réduit le bilan carbone durablement.
Les labels numériques responsables – devenir un leader sociétal du numérique
Le label « Numérique Responsable » (NR) pour les entreprises
Lancé en juin 2019, le Label NR est le premier label français qui vient encadrer une démarche d’amélioration continue qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’agence Lucie accompagne les entreprises souhaitant être labellisées.
Construit par l’Institut du Numérique Responsable en partenariat avec le Ministère de la Transition Ecologique, l’ADEME et WWF, ce label s’appuie sur 4 axes et 14 principes d’action. En 2021, le référentiel du label a été refondu afin de devenir un outil toujours plus complet et concret pour les organisations.
A noter, qu’il existe aussi de nombreux labels environnementaux pour les appareils électroniques et électriques. Ces labels vous aident à choisir des appareils plus respectueux de l’environnement. Les plus connus : EPEAT, Blue Angel, TCO et Nordic Swan Ecolabel.
La crise sanitaire n’a fait qu’accélérer la numérisation des entreprises, ce qui rend encore plus urgent et indispensable l’intégration des enjeux du numérique responsable par celles-ci. Si le cadre règlementaire n’est pour l’instant qu’une obligation de moyen et peu sanctionnant, il est prévisible qu’il se renforcera davantage. C’est le moment pour les entreprises d’anticiper et d’affirmer un véritable leadership sociétal.
Pour toute question sur les formules d’accompagnement à l’élaboration de votre stratégie RSE ou pour intégrer une de nos solutions partenaires : amelie.foulon@parangone.org
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