RSE-ESG : l’Europe affirme son leadership avec la CSRD

RSE-ESG : l’Europe affirme son leadership avec la CSRD

RSE_ESG : l’Europe affirme son leadership avec la CSRD

C’est une certitude de ce début d’année : la responsabilité sociétale d’entreprise se construit désormais dans un cadre communautaire européen. Le 28 novembre 2022, le Conseil de l’UE a donné son approbation finale à la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (Corporate Social Responsability Directive – CSRD). Cette adoption législative s’inscrit dans plusieurs autres mesures emblématiques qui ont marqué des avancées pour le climat et l’environnement tout au long de l’année 2022 (voir article de Novethic – lien en bas de cet article). Elle entrera en vigueur, après une publication des actes prévue en juin 2023, dès 2024 et obligera les entreprises concernées à communiquer annuellement sur leurs informations relatives aux problématiques RSE. D’où l’importance d’en comprendre dès maintenant la portée pour anticiper son impact sur l’élaboration des stratégies de responsabilité sociétale des entreprises.

 

Pourquoi une nouvelle législation ?

La CSRD répond au besoin d’harmonisation et de standardisation dans le reporting ESG (Environnement, Social, Gouvernance) des entreprises. En cela elle bénéficie aux  investisseurs qui pourront dès lors répondre à leurs obligations législatives – Taxonomie et SFDR – mais également à l’ensemble des acteurs de l’écosystème : les institutions gouvernementales plus aux faits des actions des entreprises en direction de l’atteinte des objectifs de développement durable, ainsi que toutes les parties prenantes de l’entreprise qui auront accès à des informations fiables, vérifiées et transparentes. 

Par ailleurs, et c’est une évolution majeure, la CSRD va jusqu’à quadrupler le nombre d’entreprises concernées* par la directive en abaissant les seuils existants, passant ainsi de 11000 entreprises (de plus de 500 salariés) à plus de 50000 (de plus de 250 salariés). De nombreuses PME entrent ainsi dans le dispositif.

« Grâce aux nouvelles règles, davantage d’entreprises seront comptables de leur impact sur la société et orientées dans le sens d’une économie qui profite aux citoyens et à l’environnement. Les données relatives à l’empreinte environnementale et sociétale seraient mises à la disposition de toute personne intéressée par cette empreinte ». Jozef Síkela, ministre tchèque de l’industrie et du commerce

 

Ce qu’il faut en retenir : les grands principes

Une clarification du lien entre stratégie et reporting

Ce devrait être évident mais cela ne l’était pas tant jusque là ! La notion de reporting extra-financier émanant initialement de la sphère de la finance, les entreprises naviguaient entre le monde ESG s’interessant à la publication des informations et le monde RSE s’intéressant à la stratégie et aux plans d’actions. La CSRD met en avant que les informations extra financières devront répondre à la question « en quoi le modèle d’affaires et la stratégie de l’entreprise prennent en compte l’intérêt des parties prenantes et les incidences de l’entreprise sur les questions de durabilité »

La consécration du triptyque ESG, aligné sur les référentiels internationaux et européens 

Les critères ESG structure ce nouveau référentiel autour des trois axes Environnement, Social, Gouvernance. Dès lors, les stratégies de responsabilité sociétale gagneront à se structurer sur ce même tryptique en anticipant sur la phase de reporting. Il ne s’agit pas d’abandonner  les référentiels historiques de la RSE, dont la norme ISO 26000 et ses sept questions centrales ou les 17 objectifs de développement durable (ODD), mais de converger vers ces critères. Par ailleurs les textes provisoires de la CSRD soulignent largement les correspondances avec les autres textes normatifs, réglementaires, référentiels à l’échelle internationale et européenne, dont notamment les principes directeurs des Nations-Unies.

L’affirmation du principe de double matérialité :

 La double matérialité consiste à identifier à la fois les impacts de l’entreprise sur la société, mais aussi sur ceux des critères ESG sur l’entreprise elle-même. 

  • Les impacts significatifs réels ou potentiels sur les personnes et l’environnement, liés aux activités de l’entreprise et à sa chaîne de valeur en amont comme en aval.
  • Les risques et les opportunités en matière de développement durable susceptibles d’avoir un impact positif ou négatif sur le développement, la performance et les résultats de l’entreprise

 

Les ESRS : 12 normes de durabilité

La CSRD définit 12 normes de durabilité (European Sustainability Reporting Standards – ESRS).Nous nous y sommes plongés pour identifier leur impact sur l’élaboration des stratégies et plan d’action RSE en vue de leur reporting ESG. En voici quelques éléments d’analyse :

  • chaque norme fait l’objet d’une notice explicative accessibles sur le site de l’EFRAG. Nous avons fait l’exercice de les synthétiser

Parangone - Infographie 12 normes de durabilité (ESRS-CSRD)

  • chaque norme est introduite par le descriptif de l’objectif décliné sur la structure suivante 
    • la manière dont l’entreprise affecte le sujet traité (par exemple le climat) en termes d’impacts matériels positifs et négatifs, réels ou potentiels
    • les actions entreprises pour les atténuer et le résultat de ces actions
    • les plans et la capacité de l’entreprise adapter sa stratégie et son modèle d’entreprise
    • la nature, le type et l’étendue des risques et opportunités significatifs de l’entreprise liés aux impacts et dépendances de l’entreprise au regard du sujet traité
    • les effets financiers sur l’entreprise, à court, moyen et long terme des risques et opportunités significatifs découlant des activités de l’entreprise
  • chaque notice définit les « questions de durabilité » associés au sujet traité (par exemple pour « Climat » =>  « Atténuation du changement climatique », « Adaptation au changement climatique » et « Énergie » et précise les référentiels internationaux et européens associés
  • chaque notice précise les interactions entre l’ESRS dont elle fait l’objet et les autres ESRS
  • sont ensuite détaillés les exigences, métriques et objectifs associés (par exemple 9 exigences pour « climat »).

*La CSRD concernera quant à elle les grandes entreprises dépassant au moins 2 des critères suivants :

  •  > 250 salariés :
  • 20 millions d’euros de bilan ;
  • 40 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Mais également les structures suivantes :

  • Petites et moyennes entreprises (PME) cotées en bourse (hors micro-entreprises de moins de 10 employés) ;
  • Entreprises non européennes ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 150 millions d’euros, sur le marché de l’UE. Cela vaut aussi pour les filiales de ces groupes, qui devront communiquer sur la démarche RSE de leur maison mère.

Par ailleurs, l’UE encourage les autres entreprises (PME ou entités non cotées) à suivre et publier leurs propres informations extra-financières.

Voir le site de l‘EFRAG
Voir l’article de Novethic

 

De la RSE au leadership sociétal – les 17 critères de transformation

De la RSE au leadership sociétal – les 17 critères de transformation

De la RSE au leadership sociétal – 17 critères de transformation 

Parce que notre mission est de construire des leaderships sociétaux robustes et authentiques, nous travaillons tous les jours à la recherche et à la mesure d’impact sociétal pour nos clients. Mais sommes-nous capables d’évaluer le nôtre ?

Dans le cadre de notre premier comité de suivi d’entreprise à mission, nous avons fait l’exercice à partir d’une question simple : quels sont les critères à prendre en compte pour mesurer l’impact réel de nos missions auprès de nos entreprises clientes, dans un objectif de transformation de l’entreprise ?

En sont ressortis 17 critères, pertinents pour les ETI, qui composeront dorénavant notre « indice de transformation » autour de 4 axes 

Gouvernance

Critère n°1 : L’implication du plus haut niveau de décision

Notre mission a t-elle permis d’initier ou de faire progresser l’implication du Conseil d’administration, de la présidence.direction générale dans la politique et le plan d’action de responsabilité sociétale, condition sine qua non de la réussite d’une politique RSE ?

Critère n°2 : La transversalité de la démarche

La stratégie RSE recommandée et son déploiement constituent-elles une réelle démarche transversale aux métiers et aux services de l’entreprise ? Quels moyens avons-nous mis en place pour permettre au service RH pour déployer le plan d’action en interne ?

Critère n°3 : La vitalité du réseau ambassadeurs/référents

Notre mission a t-elle permis de constituer un réseau d’ambassadeurs et de référents métiers RSE mobilisé et actif au sein de l’entreprise ? Comment les avons-nous accompagnés pour aider à la réussite de leur mission ?

Critère n°4 : La territorialisation de la stratégie RSE

La stratégie et feuille de route RSE intègrent-elles bien les entités régionales de l’entreprise le cas échéant et permet t-elle de contribuer directement aux enjeux sociaux et environnementaux du territoire ?

Critères n°5 : La véracité du dialogue parties prenantes

A t-on vraiment engagé un dialogue sincère et contributif avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise ? A t-on consulté les parties prenantes de façon proportionnelle à la taille de l’entreprise ? A t-on consulté les investisseurs pour progresser ensemble vers une nécessaire convergence RSE/ESG ?

Environnement

Critère n°6 : Une politique climat fiable

Notre mission contribue t-elle à élever l’exigence d’une politique climat alignée sur la science et sur l’objectif de l’Accord de Paris ?

Critère n°7 : Un bilan carbone et un plan de réduction (incluant l’impact numérique)

S’est-on assurés – a t-on recommandé – que l’entreprise réalise bien sa mesure d’émissions de CO2 à travers un bilan carbone solide et une trajectoire opérationnelle dans un objectif de réduction ? Ce bilan intègre t-il une mesure d’impact numérique ?

Critère n°8 : L’intégration des enjeux de biodiversité

La stratégie RSE intègre t-elle l’enjeu de protection de la biodiversité ? La mission a t-elle permis de progresser sur la compréhension des enjeux de protection du vivant ramenée à la réalité de l’entreprise. A t-elle permis d’orienter l’entreprise vers les outils disponibles tels que le Global Biodiversity Score ?

Critère n°9 : Des offres écoresponsables

Le modèle d’affaire de l’entreprise a t-il été challengé ? La réflexion menée permet t-elle d’adapter l’offre de l’entreprise à travers de nouvelles offres de produits et de services à impact sociétal ?

Environnement/Social

Critère n°10 : Une politique d’achats responsables

Notre mission a t-elle permis de définir ou d’enrichir la politique d’achats responsables de l’entreprise et le cas échéant de former le service achat pour progresser dans l’intégration des critères environnementaux et sociaux ?

Social

Critère n°11: La formation du CODIR et des managers métiers

S’est-on assurés que l’ensemble des managers de l’entreprise dispose du bon niveau d’information sur la finalité et les leviers d’une démarche RSE ? A t-on réussi à faire de la RSE un levier de rangement de proximité ?

Critère n°12 : La formation de 100% des collaborateurs

Notre mission a t-elle permis de ne laisser personne sur le bord de la route ? A t-elle permis d’embarquer la totalité des  collaborateurs et de les accompagner pour leur rôle dans la démarche d’amélioration continue ?

Critère n°13 : Une politique diversité&inclusion

Avons-nous su recommander des actions concrètes pour faire de la diversité et de l’inclusion une réalité dans l’entreprise ?

Reporting 

Critère n°14 : La conformité réglementaire

A t-on veillé à ce que la stratégie RSE se construise bien sur une parfaite conformité réglementaire de l’entreprise (obligation de reporting, devoir de vigilance…)

Critère n°15 : Un outil de pilotage des indicateurs

A t-on bien défini des indicateurs pertinents ? S’est-on assurés que l’entreprise a la capacité à piloter la collecte des données ? Qu’a t-on mis en place pour la faciliter ?

Critère n°16 : Un reporting de durabilité

Que l’entreprise soit concernée ou pas par l’obligation de reporting, notre mission a t-elle bien abouti à la création d’un reporting permettant de rendre compte et d’apporter l’effet de preuve de l’impact de sa politique ?

Critère n°17 : Une communication responsable

Avons-nous su planifier et organiser la communication dans le bon timing et sur le bon registre pour protéger nos clients de tout risque de greenwashing ?

Voir notre article « Leadership sociétal : le modèle full RSE »

Consulter le site de la Communauté des Entreprises à mission

[Evénement] – Parangone intervient à l’Université de la Terre – UNESCO

[Evénement] – Parangone intervient à l’Université de la Terre – UNESCO

Conférence « Entreprises et entrepreneurs : faire un renversement des valeurs »

Parangone à l'Unesco : Entreprises et valeurs !

Vanessa LOGERAIS, fondatrice de Parangone interviendra dans le cadre du Parlement des Entrepreneurs d’avenir à l’Université d’été à l’UNESCO

Parangone participera activement à la prochaine Université de la Terre qui abordera le thème du renversement des valeurs au sein des entreprises dans l’écrin emblématique de l’UNESCO.

L’Université de la terre est un rassemblement pour tous publics, de réflexions, de partage, de débats, qui propose deux jours de découvertes et d’échanges ouverts à tous, sur les grands défis qui menacent notre planète, le vivant et la cohésion sociale. Elle est un rendez vous de l’intelligence collective permettant la rencontre entre les citoyens et tous ceux qui savent et ceux qui font.

Comprendre et s’inspirer pour agir pour une Vie meilleure est sa raison d’être depuis sa création en 2005 à la Maison de l’UNESCO, à Paris. La prochaine édition aura lieu les 25 & 26 novembre 2022 en partenariat avec l’UNESCO.

Vanessa LOGERAIS, fondatrice de Parangone, agence conseil en stratégie RSE, entreprise à mission, y prendra la parole dans les cadre du Parlement des Entrepreneurs d’Avenir le vendredi 25 novembre 2022 à 14h30.

De quelles entreprises avons-nous besoins pour relever les défis écologiques, humains et sociétaux auxquels nous faisons face ? Une économie « régénérative » ne sera possible qu’en opérant un changement de modèle capitaliste. Mais ce changement n’est envisageable que s’il s’accompagne d’un changement de valeurs.

Déjà à l’œuvre, la révolution de l’économie prend de multiples formes. Certains ne veulent plus cautionner un modèle à bout de souffle et se retirent. De plus en plus de salariés et de jeunes diplômés refusent de contribuer à la fin du monde pour assurer leurs fins de mois. Ils font émerger des solutions prometteuses, hors du monde de l’entreprise traditionnelle, dans des associations, des collectifs, des entreprises sociales…

L’entreprise aussi peut être un lieu de progrès et de changement social, un lieu politique mais aussi spirituel, humaniste, écologique. De nouvelles formes d’entreprise, les sociétés à mission, les BCorp, les entreprises de l’économie sociale et solidaire, peuvent devenir le socle de tels engagements entrepreneuriaux, avec des raisons d’être qui réconcilient performance et valeurs fortes. C’est un écosystème global qu’il faut créer, un continuum d’organisations qui participent à l’émergence d’une nouvelle économie, avec des statuts et des niveaux d’engagement variés.

Cet événement sera l’occasion d’apporter notre témoignage à partir de notre expérience de 13 ans d’accompagnement des entreprises et des organisations pour intégrer la responsabilité sociale dans les modèles d’affaire et accompagner le déploiement d’une culture d’impact environnemental et social auprès de l’ensemble de leurs parties prenantes, en premier lieu leurs collaborateurs.

Voir aussi notre article  : Leadership sociétal des entreprises, le modèle Full RSE  

Due diligence : l’Europe en passe de légiférer le devoir de vigilance 

Due diligence : l’Europe en passe de légiférer le devoir de vigilance 

Temps de lecture : 4 min

L’actualité de la RSE est dominée par l’arrivée de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD)/Directive sur les rapports de durabilité des entreprises qui s’appliquera en 2024.
On n’entend moins parler de la Corporate Sustainability Due Diligence directive (CSDD)/directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité proposée par la Commission européenne le 23 février dernier, actuellement examinée par le Parlement européen et le Conseil et soumis à consultation. Ce sera pourtant, si elle est adoptée, une étape majeure vers une définition globale de la responsabilité des entreprises. De quoi anticiper en la plaçant au coeur de notre infographie sur le cadre réglementaire de la RSE.
RSE CSRD CSDD

Panorama du cadre réglementaire et législatif de la RSE

 

De nouvelles exigences qui portent sur la chaîne de valeur
Alignée en grande partie sur les critères de la CSRD – et la taxinomie européenne – , celle-ci introduirait une obligation de de vigilance en matière d’environnement et de droits de l’homme pour les entreprises financières et non-financières – ce qui est en soi une progression notable tant le monde financier et le monde corporate peinent encore à parler le même langage. Elle comporte également des exigences de plan de transition pour les grandes entreprises.
Ainsi ce ne sont plus uniquement les publications des entreprises qui sont concernées mais plus directement la mise en oeuvre proprement dite de « processus complets visant à atténuer les incidences négatives sur les droits de l’homme et l’environnement dans leurs chaînes de valeur, intégrer la durabilité dans leurs systèmes de gouvernance et de gestion d’entreprise, et élaborer leurs décisions commerciales au regard des incidences sur les droits de l’homme, le climat et l’environnement, ainsi qu’au regard de la résilience de l’entreprise sur le long terme (extrait du texte de la directive modifiant la directive 2019/1937 sur la protection des personnes qui signalent des violations).
 
Un alignement avec la CSRD
Les deux initiatives sont étroitement liées et donneront lieu à des synergies détaillés dans le texte.

🟪 Premièrement, une collecte d’informations appropriée à des fins de publication dans le cadre de la proposition de CSRD nécessite la mise en place de processus, ce qui est étroitement lié au recensement des incidences négatives conformément au devoir de vigilance établi par la présente directive. 

🟧 Deuxièmement, la CSRD couvrira la dernière étape du devoir de vigilance, à savoir l’étape de publication, pour les entreprises qui sont également couvertes par la CSRD. 

🟨 Troisièmement, la présente directive imposera aux entreprises l’obligation de mettre en place un plan garantissant la compatibilité du modèle et de la stratégie économiques avec la transition vers une économie durable et avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C, conformément à l’accord de Paris sur lequel la CSRD doit faire rapport. 

 

De l’exception française à la norme européenne

Jusqu’à présent cette notion de devoir de vigilance a surtout été portée par la France qui l’a intégrée de façon pionnière dans son droit en 2017, 4 ans après le drame mortel du Rana Plaza au Bangladesh qui avait mis en lumière l’impunité des multinationales de fast fashion sous-traitant leurs production textiles dans des conditions de travail dangereuses et ne respectant pas les droits fondamentaux des personnes.

Si elle est adoptée cette directive viendra donc combler le chainon manquant dans le cadre réglementaire communautaire en cohérence avec les autres politiques de l’Union dans le cadre du Green Deal : la Directive sur la responsabilité environnementale, le paquet « Ajustement à l’objectif 55 », et plus globalement la législation européenne relative à la santé, à la sécurité et aux droits fondamentaux, et le plan d’action de l’Union européenne en faveur des droits de l’homme et de la démocratie.

«Cette proposition change véritablement la donne en ce qui concerne la manière dont les entreprises exercent leurs activités tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement mondiales. Par ces règles, nous voulons défendre les droits de l’homme et être les chefs de file de la transition verte. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur ce qui se passe en aval de nos chaînes de valeur. Nous devons changer notre modèle économique. La dynamique du marché s’est développée à l’appui de cette initiative, les consommateurs plaidant en faveur de produits plus durables. Je suis convaincu que de nombreux chefs d’entreprise soutiendront cette cause.» Didier Reynders, commissaire à la justice

 

[Evénement] – Webinaire « Objectif RSE : le collaborateur, acteur clé »

[Evénement] – Webinaire « Objectif RSE : le collaborateur, acteur clé »

Webinaire Parangone & Yumana « Objectif RSE : le collaborateur, acteur clé d’une démarche à impact »

Si les collaborateurs sont la clé d’une entreprise performante, ils sont également la clé d’une RSE performante !

Parangone a fait le choix d’intégrer @Yumana dans notre réseau de partenaires pour la réponse très concrète apportée à cet enjeu : une plateforme digitale d’engagement des collaborateurs dans des programmes d’innovation, d’excellence opérationnelle ou encore de RSE.

Ce premier webinaire de rentrée a posé les bases d’une collaboration concrète au service de nos clients qui veulent en gager une véritable politique de déploiement à tous les étages de l’entreprise.

[Innovation] – Yumana, l’intelligence collective au service de votre RSE

Les intervenantes  Clémence Fleury, Business development Impact, Vanessa LOGERAIS, fondatrice de Parangone et Amélie Foulon, directrice adjointe Parangone ont abordé :

  • Les éléments de contexte qui bouleversent le monde de l’entreprise et le monde du travail, et traduisent une quête de sens des collaborateurs pour laquelle la RSE constitue une vraie réponse si elle est organisée et animée avec méthode.
  • La méthode Parangone à 3 effets qui permet d’organiser l’implication des métiers et de l’ensemble des services tout au long de la construction et de la mise en oeuvre d’une démarche RSE, dans les pas des premières entreprises full RSE (voir notre infographie)
  • Le programme collaboratif à impact via la plate-forme SaaS proposée par Yumana 
  • Méthode Parangone

    Un méthode à 3 effets : révéler, converger, Rayonner

Deux retours d’expérience ont permis d’illustrer la réussite de ces méthodes auprès de deux grands groupes Konica Minolta et Vinci :

Parangone, agence conseil en stratégie RSE depuis 12 ans, construit auprès des acteurs économiques et institutionnels des leaderships sociétaux puissants à forte capacité d’action et d’influence. Nous nous référons aux cadres de reporting les plus exigeants, et mobilisons vos parties prenantes internes et externes pour créer un effet d’entraînement et accélérer la transition écologique et solidaire.

Entreprise à mission depuis 2021, la nôtre est de fournir une information fiable, de former le plus largement possible aux enjeux de responsabilité sociétale et de développement durable, d’élaborer des stratégies robustes pour mettre l’entreprise en mouvement et de vous connecter aux réseaux d’action et aux solutions techniques pour créer de la valeur sociale et environnementale. Plus globalement, nous contribuons au développement d’approches et de méthodes innovantes dans un objectif de réforme et de résilience des modèles économiques.

[Evénement] – Conférence Parangone Produrable

[Evénement] – Conférence Parangone Produrable

Conférence « De la RSE au leadership sociétal d’entreprise : la grande bascule ? »

L’agence PARANGONE – Entreprise à mission depuis 2021 était présente sur le Salon PRODURABLE le 14 septembre dernier pour la conférence « De la RSE au leadership sociétal d’entreprise : la grande bascule ? » au Palais des Congrès de Paris. 

Retrouvez prochainement replays et podcasts
 
Les intervenant.e.s Cécile Colonna d’Istria, fondatrice de Produrable, Noel Bauza, fondateur de Zei et Bertrand DESMIER, expert en reporting RSE/ESG, Vanessa LOGERAIS, fondatrice de Parangone ont exploré trois aspects conditionnels de l’amplification de la responsabilité sociétal, comme vecteur de transformations des modèles d’affaires des entreprises vers la sobriété.

  • L’évolution du cadre réglementaire européen du reporting de performance extra-financière, La CSRD qui s’appliquera en 2024 pour les entreprises de plus de 260 salariés en fonction de leur bilan et chiffre d’affaire (plus de 40 M€ de chiffre d’affaires net, plus de 20 M€ au bilan) relève le niveau d’ambition en précisant en rappelant le principe de double matérialité et en facilitant la convergence de l’approche RSE et ESG
  • L’importance du choix de l’approche et des outils pour faire parler la donnée relative au service de l’action transformative, évaluer son impact environnemental, social et de gouvernance, piloter ses plans d’actions, mobiliser ses parties prenantes et communiquer
  • L’authenticité et l’impact de l’engagement des entreprises face au risque de greenwashing et d’allégations abusives

Parangone, agence conseil en stratégie RSE depuis 12 ans, construit auprès des acteurs économiques et institutionnels des leaderships sociétaux puissants à forte capacité d’action et d’influence. Nous nous référons aux cadres de reporting les plus exigeants, et mobilisons vos parties prenantes internes et externes pour créer un effet d’entraînement et accélérer la transition écologique et solidaire.

Entreprise à mission depuis 2021, la nôtre est de fournir une information fiable, de former le plus largement possible aux enjeux de responsabilité sociétale et de développement durable, d’élaborer des stratégies robustes pour mettre l’entreprise en mouvement et de vous connecter aux réseaux d’action et aux solutions techniques pour créer de la valeur sociale et environnementale. Plus globalement, nous contribuons au développement d’approches et de méthodes innovantes dans un objectif de réforme et de résilience des modèles économiques.

À la découverte des stagiaires 2021/22 de Parangone

À la découverte des stagiaires 2021/22 de Parangone

Temps de lecture : 5 min

Parangone a à cœur de partager et de transmettre son expertise et ses connaissances auprès des jeunes générations. Et, en retour, de s’enrichir constamment des nouvelles approches et décryptages des enjeux de la responsabilité sociétale qu’ils portent.

Nous avons accueilli cette année 4 jeunes femmes en stage : zoom sur leur profil, leurs engagements et leurs aspirations professionnelles

Mareike De Lanversin – 20 ans

Photo MareikeÉtudiante à la University College Utrecht aux Pays Bas, Mareike va bientôt finaliser son Bachelor en Sciences Environnementales et Développement Durable. Passionnée d’enjeux environnementaux et écologiques, elle s’intéresse particulièrement à l’intersection entre la science, le développement, et le commerce durable. C’est pourquoi elle choisit un cursus interdisciplinaire, où elle combine écologie, biologie, anthropologie et politique.

Au sein de son stage avec Parangone, Mareike a découvert son intérêt pour le secteur privé et le conseil, et a appris de leur rôle central dans la transition écologique. C’est cette expérience clé qui a déclenché chez cette jeune femme une motivation d’apprendre davantage sur le commerce durable et les différents acteurs de la démarche RSE. C’est dans ce contexte qu’elle part en stage de trois mois en Ouganda, pour étudier le lien entre l’utilisation des terres agricoles et le commerce local et mondial.

Jeune femme engagée pour le climat et le commerce durable, Mareike est une activiste politique et entrepreneur à cœur. C’est pourquoi elle aimerait effectuer un Master dans le domaine de l’entreprenariat durable, dans le but de créer des opportunités commerciales justes pour les agriculteurs et producteurs locaux.

 

Doriane Huet – 22 ans

Photo Doriane

Étudiante cette année en Master 1 de Droit international et européen à l’Université d’Aix-Marseille, Doriane a décidé de suivre le Master 2 Action et Droit humanitaires à la rentrée afin de se spécialiser dans la protection des droits de l’homme en temps de conflit armé.

Elle a pour ambition de devenir juriste conseillère aux droits de l’homme. Elle aimerait particulièrement exercer ce métier dans le cadre de conflits armés, en axant son travail sur la protection des femmes, victimes particulières dont les droits sont le plus souvent protégés et défendus marginalement.

Afin de mener de premières actions de terrain, elle a décidé de s’engager dans deux associations. Au sein de La Cimade, elle effectue des permanences afin de conseiller et d’accompagner des personnes étrangères dans leurs démarches pour accéder à un titre de séjour. Avec l’association Reesah, dont elle souhaite intégrer le bureau en septembre, elle participe à des maraudes et à des collectes alimentaires.

Son stage au sein de l’agence Parangone lui a permis d’écrire un article sur le droit de l’environnement mettant en valeur l’émergence d’une justice climatique contre les entreprises peu soucieuses de leur impact écologique. Cet article a été sélectionné par les Éditions Hatier, dans le cadre de sa collection d’ouvrages scolaires destinées aux étudiant BTS en culture économique, juridique et managériale, une belle façon de mettre en valeur le travail de Doriane lors de son passage chez Parangone.

Cette expérience lui aura permis d’acquérir des connaissances dans le domaine environnemental, devenu indissociable de la question des droits de l’homme.

Joanne De Oliveira – 23 ans

Photo JoannePersuadée que la combinaison d’une approche d’innovation et d’une démarche de RSE est la clé de succès pour les entreprises, Joanne est actuellement étudiante en master Pilotage de projets d’innovation à l’IAE de Grenoble. Après avoir étudié 2 ans à Glasgow (Écosse), dans un Bachelor business & marketing, elle décide de rentrer en France et d’entamer des projets plus en lien avec ses valeurs.

Présidente de l’association ACTE (Agir Collectivement pour la Transition Écologique), association à but écologique de son école, elle apprend à fédérer et piloter plusieurs projets à la fois pour sensibiliser les étudiants sur les nouveaux enjeux et les alternatives possibles. Lauréate du concours national Hackaudit, Joanne et son équipe ont présenté devant la CNCC à la Défense, le projet d’audit GAM (Green Audit Mission), basé sur la capacité de transformation des entreprises prenant en compte les enjeux environnementaux.

Récemment certifiée « Super-sensibilisatrice » par l’association Avenir Climatique, Joanne a participé aux fresques de la biodiversité et des nouveaux récits. Elle est animatrice de la fresque du climat et est capable d’animer The Big Conférence qui concerne le climat, nos dépendances énergétiques et les leviers d’actions.

Très engagée à titre personnel, cette jeune femme de 23 ans se destine à devenir cheffe de projet RSE/conduite du changement. Son désir « participer à l’émergence de projets qui contribuent à des changements profonds de la société et qui crées des prises de conscience collectives ».

 

Magali Maurice – 23 ans

Photo MagaliMagali est une étudiante de ESCP Business School. Après des études de Bachelor en management classique dans les villes de Paris, Turin et Berlin, elle décide d’orienter ses études vers le management durable. Convaincue que le modèle économique actuel a besoin d’une profonde transformation, elle est déterminée à être actrice de ce changement.

Au cours de ses études de Master, elle rejoint l’association Youth for Sustainability et intervient dans les lycées pour promouvoir les débouchés des filières du développement durable. En parallèle, elle est invitée par des professeurs pour sensibiliser les élèves sur des sujets plus précis tels que la fast fashion.

À la fin de ses études, elle devient animatrice de la fresque du climat et de la fresque de la biodiversité. Persuadée que le changement passe par l’éducation du plus grand nombre, elle organise et participe à des fresques par le biais de l’association Oikos Berlin qu’elle a rejoint en 2019. Que ce soit en anglais ou en français, à Paris ou à Berlin, elle s’emploie en parallèle à sensibiliser les étudiants des différents programmes de ESCP par la création et l’animation d’un business game centré sur la transition énergétique.

Convaincue que chaque pas vers un système plus durable est crucial, Magali se destine à une carrière internationale. Tout particulièrement intéressée par l’économie circulaire, elle souhaite se spécialiser dans ce domaine et guider les entreprises dans le changement de leurs pratiques le long de leur supply chain.

 

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la mission de Parangone, nous vous invitons à cliquer ici : Parangone, agence conseil, devient entreprise à mission.

Retrouvez l’article récompensé et écrit par Doriane Huez : Entreprise et droit de l’environnement : Attention ça bouge !

N’hésitez pas à nous contacter à cette adresse : projet@parangone.org

[Innovation] – Yumana, l’intelligence collective au service de votre RSE

[Innovation] – Yumana, l’intelligence collective au service de votre RSE

Team YumanaDepuis 12 ans, Parangone conseille et accompagne les entreprises dans l’élaboration de leur stratégie RSE. En tant qu’entreprise à mission nous nous engageons à garantir à nos clients la mise en place de solutions concrètes pour progresser de façon mesurée.

Sans surprise, si les collaborateurs sont la clé d’une entreprise performante, ils sont également la clé d’une RSE performante !

Nous avons fait le choix d’intégrer @Yumana dans notre réseau de partenaires pour la réponse très concrète apportée à cet enjeu : une plateforme digitale d’engagement des collaborateurs dans des programmes d’innovation, d’excellence opérationnelle ou encore de RSE.

Véritable effet booster d’une démarche de RSE avec son offre Impact, Yumana permet d’engager les collaborateurs grâce à une expertise en intelligence collective, une méthode éprouvée et une solution digitale unique.

Qu’est-ce que l’offre Impact de Yumana ? 

Avec la solution Impact, les entreprises collectent, évaluent et déploient les initiatives de leurs collaborateurs pour améliorer leur impact environnemental et social.

Yumana a développé trois parcours pour construire ensemble les solutions de demain.

  • Innovation Durable : la remontée d’idées durables des collaborateurs du terrain.
  • Intrapreneuriat for Good : l’émergence et l’accélération de projets à impact positif.
  • Réduction de l’Empreinte Environnementale : le référencement et la diffusion des bonnes pratiques dans toute l’organisation.

Pourquoi mettre en place une démarche collaborative à impact ? 

La mise en place d’une démarche collaborative à impact permet de désiloter la connaissance et maximiser la transversalité, mais aussi de faire remonter les initiatives à impact du terrain, d’acculturer les collaborateurs et partenaires à la RSE et de fédérer les équipes autour d’un enjeu citoyen.

Pour qui ?

Yumana est une solution qui s’adresse principalement aux grands groupes, mais de plus en plus d’ETI ainsi que des PME s’y intéressent avec la démocratisation des programmes collaboratifs. 

Comment fonctionne Yumana ?

L’approche Yumana, gage de réussite et de performance environnementale.

Avec plus de 15 ans d’expérience, l’équipe d’experts en intelligence collective vous aide à concevoir votre stratégie d’engagement en s’appuyant sur sa méthode en quatre étapes qui vous assure le déploiement à grande échelle de vos initiatives durables.

 

Lors de l’étape Strategize, Yumana vous accompagne pour identifier les leviers de motivation des équipes et créer de l’engagement. Puis, l’étape Share permet d’activer un parcours de fonctionnalités pour collecter toutes les idées et bonnes pratiques du terrain. Ensuite, lors de l’étape Sort, les initiatives vont être évaluées (grâce à un écoScore) et pilotées. Et finalement Scale permet d’accélérer et de déployer les idées et bonnes pratiques à impact positif dans l’organisation.

Contacter Parangone : amelie.foulon@parangone.org

Contacter Yumana : clemence@yumana.io

La mission de Parangone est d’accompagner ses clients dans une démarche RSE globale et d’intégrer des solutions techniques et innovantes, ciblées grâce à notre réseau de partenaires de confiance dont fait désormais partie Yumana.

Voir aussi nos précédents articles solutions :

Pour plus d’informations sur la solution Yumana, nous vous invitons à cliquez ici.

Leadership sociétal des entreprises : le modèle « full-RSE »

Leadership sociétal des entreprises : le modèle « full-RSE »

A quoi ressemble une entreprise qui intègre la responsabilité sociétale au coeur de son modèle d’affaire ?

Nous avons fait l’exercice de modélisation à partir de notre expérience auprès des entreprises, ETI  et GE que nous accompagnons dans la construction de leur leadership sociétal. Puis nous l’avons croisée avec les conclusions de l’étude « L’entreprise Full-RSE, de la prospective  à la pratique, la vision des professionnels », réalisée  par PwC , l’Institut de l’Entreprise et la FNEGE.

C’est avant tout :

✅ Une entreprise qui ne se pose plus la question de savoir si l’entreprise doit être utile à la société. Elle intègre les principes de développement durable, et en connaît les référentiels mondiaux, européens et nationaux. Elle cherche bien au-delà de la simple conformité à créer de l’impact positif environnemental et social. Sa gouvernance est organisée pour favoriser la diffusion de la culture RSE et alimentée par elle.

C’est surtout :

✅ Une entreprise où la RSE est incarnée au COMEX, au Conseil d’administration et dans toutes les fonctions clé de l’entreprise : Finance&Comptabilité, RH, Supply chain, achats, marketing, communication, IT. Tous les collaborateurs sont formés à la RSE. Le/la responsable RSE devient une fonction experte inter services, médiatrice et facilitatrice.

Leadership sociétal des entreprises

La RSE dynamique transversale

C’est aussi :

✅ Une entreprise qui cherche non seulement à créer de la valeur sociétale dans les domaines d’action traditionnels de la RSE, mais qui identifie des domaines spécifiques d’impact liés à son coeur de métier en recherchant un effet d’entraînement pour elle-même et pour son secteur, en montrant la voie de la transformation.

Voir aussi notre article témoignage 

Accéder au rapport : L’entreprise « full-RSE »  

 

Témoignage de Blaise Estrade – Groupe Pigments

Témoignage de Blaise Estrade – Groupe Pigments

Temps de lecture : 5 min

Voici notre tout dernier article retraçant notre webinaire du 12 avril dernier. Si vous n’avez pas lu les 3 précédents articles, nous vous incitons à suivre les liens suivants :

Article 1 : Votre entreprise a un potentiel caché !

Article 2 :Les 3 effets de la méthode Parangone !

Article 3 : Témoignage de Jonathan Leyva – Konica Minolta France.

Nous vous proposons pour clôturer cette série, le témoignage de Blaise Estrade Directeur Administratif, financier et RH du Groupe Pigments constitué de 6 agences et de 2 sites industriels, il regroupe aujourd’hui 80 collaborateurs.

Parangone a débuté l’aventure, il y a 5 ans avec l’agence With Up, aujourd’hui filiale du Groupe Pigments, dans l’élaboration de leurs engagements RSE. Depuis 1 an et demi, nous avons accompagné le groupe entier dans la réalisation de leur communication sur le progrès (CoP) au titre de signataire du Global Compact ainsi que dans la construction de leur stratégie RSE.

 

@Vanessa Logerais : Le Groupe Pigments a fait le choix de faire de la RSE une dynamique commune à l’ensemble de vos métiers, ce qui n’est pas simple puisque le ressort de votre développement passe par l’acquisition externe. Pouvez-vous réagir sur l’effet Convergence employé avec vous ?

 

Blaise Estrade : « L’adhésion au Global Compact a été le point de départ de la démarche de structuration de notre stratégie RSE. Le Groupe Pigments est en forte croissance depuis plusieurs années, à la fois en interne qu’en externe. C’est dans ce sens que 3 entités ont rejoint les 3 agences historiques du groupe : nous avons donc un enjeu important de cohésion, d’intégration et de partage de valeurs communes.

La RSE est, à côté d’une gouvernance groupe et à côté de systèmes d’informations unifiés, un des moyens rapidement imposés pour l’intégration globale de toutes ces structures. Nous avons donc travaillé sur l’équation de création de valeur économique parallèlement à l’équation de création de valeur sociétale. Nous sommes arrivés avec la complémentarité des métiers, à un modèle d’affaire dans lequel la RSE est absolument à tous les étages.

Ce travail est extrêmement vertueux à l’intérieur du groupe, les plus jeunes vivent la RSE et donc n’ont eu aucun mal. Encore plus loin, cela a permis de mettre autour de la table l’ensemble des classes d’âge. Ce projet a permis de favoriser l’échange de connaissances, un language commun, la compréhension des métiers de chacun, le partage de valeurs et tout ceci en adéquation avec les aspects de la RSE des salariés qui se ressentent de façon évidente aujourd’hui. »

 

Vanessa Logerais : Nous sommes au stade de créer une gouvernance de la RSE, nous faisons en sorte qu’il y ait plusieurs organes de discussion, d’échange pour diffuser cette culture RSE. Pouvez-vous dire quelques mots sur le Comité RSE et le Comité de certification.

 

Blaise Estrade : « Nous avons commencé, comme le dit Jonathan, par mettre en place, l’année dernière, des ateliers de formation. Aujourd’hui, nous sommes sur une étape plus importante : structurer notre démarche RSE interne. 

Il y a un comité RSE dont j’ai la responsabilité avec l’ensemble des référents RSE interne qui reporte directement au comité de direction, ce qui permet d’avoir un effet à 2 étages. 

Un certain nombre d’initiatives sont remontées au comité RSE et nous allons ensuite faire des propositions au comité de direction pour donner les moyens de développer ces initiatives et de les redescendre à l’ensemble des salariés.

Par ailleurs, nous sommes en train de mettre en place un comité de certification. 

Nous avons 3 de nos agences qui sont sous le modèle de la norme ISO 20 121, déclinée de l’ISO 26 000 adaptée au management responsable des événements, et des sites industriels qui sont sur des passages de la norme ISO 9 001.

Ainsi, il y a une complexité qui ce centre entre d’une part nos Communication On Progress (CoP), nos certifications et cette stratégie de démarche volontaire et progressive. Evidement, il y a des passerelles entre ces référentiels. La gouvernance spécifique que nous mettons en place permet de mettre en adéquation l’ensemble de ces moyens, de cette stratégie et d’innover.« 

 

Vanessa Logerais : Après une première CoP qui a posé les bases de l’amélioration continue, ce qui va être maintenant approfondi ce sont les indicateurs, les KPI. Un dernier mot à ce sujet Blaise ?

 

Blaise Estrade : « Nos KPI ont déjà été identifiés. Ce que nous sommes amenés à faire, c’est de sensibiliser nos collaborateurs au fait que nous avons déjà énormément d’initiatives, de développement, d’innovation qui sont en cours à l’intérieur de l’entreprise.

L’objectif est de les identifier et d’être capable de « compter les oies ». Plus on a d’oies dans le ciel, plus nous sommes capable de les compter. Ce qui va devenir un indicateur de satisfaction pour les salariés puisqu’ils s’aperçoivent de l’utilité de leurs initiatives, de leurs actions au sein de l’entreprise. »

 

Si vous souhaitez retrouver le replay vidéo de notre webinaire, envoyez nous un mail à l’adresse suivante :      

projet@parangone.org

Merci d’avoir lu jusqu’à la fin, si vous nous suivez depuis le début de la série des articles, nous vous remercions doublement !

N’hésitez pas à jeter un oeil à nos autres articles dans les différentes rubriques : S’informer et Agir.

 

 

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