Temps de lecture : 5 minutes
Vous n’avez pas pu être présent lors de notre Webinaire du 12 avril ? Pas de panique ! ;)
Voici le premier des articles sur la retranscription de cet évènement.
Lors de notre webinaire, nous avons voulu prendre la parole pour partager ensemble un certain nombre de constats avant d’aborder la question de notre méthode qui fera l’objet d’un deuxième article.
-
Constat numéro 1
Un contexte inédit de crises successives et simultanées ces deux dernières années qui ont donné une nouvelle dimension à la notion de responsabilité sociale d’entreprise.
Pendant la crise sanitaire, les organisations ont été fortement perturbé dans leur fonctionnement, les chaînes d’approvisionnement et logistiques ont été menacées ou interrompues et la question environnementale et énergétique a souvent été croisé à la question de l’éthique … on pense bien sûr aux conséquences de la guerre en Ukraine.
Aujourd’hui s’ajoute la crise de la Grande Démission qui en France atteint 19,4% de démission de CDI en juillet 2021.
Dans ce contexte, la RSE est perçue comme un outil d’identification et de management de ces nouveaux risques nécessaire à la pérennité de l’entreprise. Cette fonction amplifiée a un impact sur la relation dirigeants-collaborateurs puisque l’on va considérer le leadership sous l’angle de la responsabilité.
-
Constat numéro 2
La RSE : un enjeu politique publique nationale et européenne.
Le Green deal, la Loi pacte et des évolutions réglementaires comme la loi AGEC ou la loi Climat et Résilience constituent aujourd’hui un cadre de référence que plus aucune entreprise, ni investisseur ne peut ignorer.
Globalement l’évolution de ce cadre tend à élargir le périmètre des entreprises concernées. La nouvelle réglementation européenne sur le reporting de performance extra-financière qui s’appliquera à partir de 2024 (CSRD), concernera toutes les entreprises de plus de 250 salariés. Un nouveau seuil qui jusqu’à présent était à 500 salariés.
En somme, il y a une tendance progressive qui naturellement va abaisser les seuils dans l’objectif d’englober le plus d’entreprises possibles.
Une autre caractéristique d’évolution, plus incitative, est celle de la taxonomie européenne. Il s’agit d’une classification qui va permettre de répertorier les activités des entreprises en fonction de leurs impacts sur l’environnement. Il y a un lien direct entre l’attractivité pour les investisseurs de l’entreprise et la capacité d’impact positif environnemental.
-
Constat numéro 3
L’entreprise est de plus en plus scrutée par les réseaux sociaux et interpellée.
L’entreprise est-elle utile à la société ? Est-elle sincère dans ses engagements ? A t-elle une responsabilité ou exerce t-elle son devoir face à des événements impactant les hommes et les femmes et leur environnement ?
La notion de devoir éthique voire morale est en train de prendre une grande importance, les entreprises doivent rendre des comptes, elles doivent être crédible !
Ainsi, l’équation suivante est simple à établir :
Plus l’entreprise est mature sur l’intégration de la RSE et des critères ESG, plus elle sera robuste face au risque de réputation.
La COP21 en 2015 a eu un effet vraiment d’accélérateur dans la prise en considération des enjeux RSE.
D’après l’étude de Youmatter en 2021 :
➡ 83% des grandes entreprises et 65% des ETI indiquent être « Actifs » ou « Très actifs » sur ces sujets.
➡ 65% d’entre elles intègrent la RSE au sein des comités de direction et dans 1/3 des cas, la RSE est portée par la DG.
➡ 85% des PME ont déjà mis en place des actions.
La prise en compte de ces enjeux est réelle pourtant dans d’autres cas la transformation des entreprises n’est pas en oeuvre partout :
➡ Seuls 22% des Conseils d’Administration des grands groupes interrogés affirment parler de RSE lors de leur comité.
➡ Seules 24% des PME ont réellement bâti une stratégie RSE
Pourtant, l’ingrédient indispensable qui oeuvre pour une transformation de l’entreprise est de bâtir une stratégie RSE pragmatique et robuste.
Les enjeux actuels font que les entreprises ne peuvent plus garder une posture neutre ou une RSE de bonne conscience, elles se doivent de faire de leur stratégie RSE un levier de solidité et de pérennité avec de véritables engagements.
Parangone, entreprise à mission et agence conseil, à pour rôle d’assurer de la sincérité de la démarche et de prémunir l’entreprise de tous risques en construisant un socle solide qui ne va pas vaciller à la première remarque.
Merci d’avoir lu notre article jusqu’à la fin. Bonne semaine et rendez-vous dans le 2ème article concernant notre méthode à 3 effets. (cliquez ici)
Joanne De Oliveira
Sources :
Etude Youmatter : https://youmatter.world/fr/barometre-rse-2021-entreprises-france/
Etude Goodwill Management : https://goodwill-management.com/wp-content/uploads/2021/09/Etude-RSE-PME_2021-goodwill-management.pdf