Résidente depuis plus de deux ans à Utrecht, ville connue comme la capitale mondiale du vélo, j’effectue tous les jours mes déplacements dans une ville où le vélo est roi. De retour en France, je réalise son retard par rapport aux Pays-Bas en matière de mobilité. C’est encore le pays de la voiture ! Je me suis donc intéressée de plus près au sujet : comment la France peut-elle progresser en matière de mobilité urbaine notamment en s’appuyant sur les entreprises.
Le plan de mobilité (PDM) a notamment été un facteur important dans l’ancrage de ces objectifs dans la loi française. Aujourd’hui, ce sont en effet les entreprises qui ont un rôle crucial dans l’incitation à la mobilité durable de ses salarié·e·s mais aussi des marchandises.

 

Le  plan de mobilité : un cadre pour changer les pratiques en entreprise

Le Plan de Mobilité (PDM) est obligatoire depuis janvier 2018 pour toute entreprise de plus de 100 salarié·e·s. Il vise à optimiser l’efficacité des déplacements liés à l’activité de l’entreprise pour diminuer les émissions polluantes et réduire le trafic routier. 

Il a été mis en place dans le contexte de la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte qui fixe pour la France l’objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% en 2030 par rapport à 1990. Pour cela, le PDM met en valeur les déplacements alternatifs à la voiture, comme ceux en transports publics, en covoiturage, à vélo, à pied ou encore par voie fluviale.

Il comprend autant les déplacements de salarié·e·s que ceux des marchandises, fournisseur·e·s, client·e·s, et visiteur·euse·s. Sa mise en œuvre est également encouragée par les autorités publiques, qui, sous certaines conditions, récompensent l’entreprise par le soutien technique et financier de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME). 

Depuis quelques années, le vélo en particulier gagne beaucoup d’importance. C’est surtout depuis la commercialisation du vélo électrique que l’on commence à reconnaître le vélo comme alternative pratique à la voiture, car il n’est plus seulement limité aux jeunes sportifs mais à tous types de personnes, quel que soit leur âge ou leur forme. 

« C’est un moyen de déplacement adapté à 100% des personnes : enfant, adulte, senior. Chaque vélo est adaptable à la personne et au besoin, et il peut remplacer la voiture » – Fabien Masson, président de l’association alsacienne CADR67

De nombreuses entreprises voient donc dans le PDM l’opportunité de mettre en œuvre un projet vélo. Mais pourquoi le vélo est-il si populaire ? Quels avantages pour les entreprises de se tourner vers le vélo ? Existe-t-il des dispositifs pour rendre la transition plus facile ? 

 

Encourager la pratique du vélo par les salarié·e·s : de nombreux avantages

“C’est bon pour le business” – Thierry du Crest, coordonnateur interministériel à l’usage du vélo.

Lorsque le personnel de votre entreprise choisit le vélo plutôt que la voiture, c’est non seulement son bien-être qui est accru, mais aussi celui de votre entreprise. Vous n’êtes pas convaincu·e ? Voici quelques uns des bénéfices pour votre entreprise de l’usage du vélo par votre personnel:

Réduire l’absentéisme

Une étude danoise analysant les déplacements de 1 236 salariés mai 2007 et avril 2008 a montré que le taux d’absentéisme des salarié·e·s qui se déplacent à vélo quotidiennement baisse de 15%.  L’étude montre également que plus la distance parcourue et la fréquence de pratique de vélo sont importantes, plus l’absentéisme diminue. Une étude de l’Insee parue en 2017 a trouvé que le nombre d’arrêts maladies diminue également de 15% pour les cyclistes quotidien·ne·s.

Améliorer la productivité 

Les études réalisées sur les impacts en termes de santé au travail mettent également en avant un lien entre la pratique d’une activité physique et les performances au travail. En effet, une étude de MEDEF en 2015 montre qu’un·e collaborateur·trice sédentaire pratiquant régulièrement une activité physique et sportive peut enregistrer des gains de productivité de l’ordre de 6 à 9%, et par conséquent, une entreprise qui encourage ces pratiques peut voir sa productivité croître entre 2,5% et 9,1%.

Améliorer la ponctualité

L’utilisation du vélo en entreprise a également un impact direct sur la ponctualité des collaborateur·trice·s. En agglomération, sur les trajets jusqu’à 7 km, le vélo est le mode de transport le plus rapide. De plus, le temps de trajet des cyclistes (pour les trajets de moins de 15 km) est plus stable que celui des autres moyens de transports, car non soumis·e·s aux aléas de la circulation et aux problèmes de stationnement. 

Favoriser le bien-être

Promouvoir le vélo pour les déplacements en entreprise, c’est accroître le bien être de ses salarié·e·s au travail, générant une plus grande motivation et une meilleure collaboration. Plusieurs travaux de recherche démontrent que les salarié·e·s qui se rendent au travail à vélo sont les plus heureux·ses.  Par exemple, une étude de l’IFOP en 2014 a trouvé que 42% d’entre eux·elles s’attribuent une note entre 8 et 10 sur 10 de bien-être au travail, contre 6,7 pour les cadres qui se rendent au travail en transport automobile. L’étude a aussi révélé que les cadres cyclistes se disent davantage satisfait·e·s de leur lieu de travail que leurs collègues empruntant les transports en commun. 

“En venant au travail à vélo à assistance électrique, je mets le même temps qu’en voiture, sans effort. C’est vraiment agréable, c’est un moyen de faire un peu de sport et de décompresser, et j’arrive frais au travail.” – Jean Michel, salarié de 3M à Cergy

Améliorer l’esprit d’équipe

Le vélo entraîne également une amélioration du climat social. Selon l’étude de  l’IFOP, les salarié·e·s cyclistes seraient plus sociables car 49% d’entre eux jugent la présence d’espaces de convivialité dans l’entreprise primordiale. Ils·elles sont seulement 19% à souhaiter disposer d’un bureau individuel fermé contre 33% des automobilistes. De plus, l’ADEME a mené une recherche en 2015 qui démontre que les cyclistes renforcent les échanges entre salarié·e·s et mettent en avant un “état d’esprit positif”.

Une meilleure santé pour ses collaborateurs

Parce que le vélo est une activité sportive, il contribue à la bonne santé de son utilisateur·ice. Différentes études démontrent les bienfaits sur la santé de la pratique quotidienne du vélo. D’après une étude de chercheurs de l’Université de Glasgow, les personnes voyageant régulièrement à vélo ont 45% de probabilités en moins de développer un cancer, 46% de probabilités en moins d’être atteintes d’une maladie cardiovasculaire, et moins de risques de mourir de toute autre pathologie (41%). De plus, il a été démontré qu’un·e cycliste est deux à cinq fois moins exposé·e à la pollution qu’un·e automobiliste, car son l’habitacle est trois à cinq fois plus pollué que l’air extérieur. Pédaler permettrait également d’améliorer la santé mentale et de lutter contre la dépression. Les employé·e·s qui font quelques dizaines de minutes de bicyclette par jour sont donc des employé·e·s en meilleure forme et plus performants.

Réduire les contraintes dues au stationnement

Une place de stationnement automobile peut donner lieu à 10 places de stationnement vélo. Avec le PDM, de moins en moins de stationnements voitures seront nécessaires et ils pourront être transformés en stationnements vélo plus efficaces. Cela signifie une diminution des besoins en stationnement et donc aussi des coûts générés par les places de stationnement.

Accroître son attractivité 

Aujourd’hui, les demandeur·euse·s d’emploi attendent des entreprises qu’elles soient engagées pour l’environnement. Mettre en place une politique pro-vélo contribue à une politique RSE plus forte, et témoigne de l’implication de l’entreprise pour le développement durable. C’est donc un critère qui permet d’attirer de nouveaux talents, et une bonne manière de vous différencier de vos concurrent·e·s.

 

Le vélo pour le transport des marchandises : quels moyens, et quels avantages ?

Selon l’ECF (European Cyclists Federation), dans les villes, 99% des marchandises sont transportées par des véhicules motorisés. Cependant, 42% des marchandises transportées sont très légères et ne nécessitent pas obligatoirement des camions. Une enquête menée à Breda (Pays-Bas) a trouvé que sur les 1.900 camions qui passent chaque jour dans la ville, moins de 10% des marchandises nécessitent d’être transportées par camion, et 40% des livraisons tiennent dans une boîte. La livraison à vélo classique, à vélo électrique ou à vélo cargo est donc parfaitement adaptée pour remplacer les livraisons en camion, de plus qu’elle présente des avantages clairs pour les entreprises:

Des coûts moins élevés

Le coût d’un vélo électrique et d’un vélo cargo professionnel est certes conséquent, mais il reste moins cher que le coût d’une camionnette ou d’un autre véhicule utilitaire. De plus, ses coûts de gestion sont beaucoup moins importants (taxes, assurances, essence, entreposage) et il ne présente pas de coûts de parking. Il ne dépend pas non plus des variations du prix du carburant. Un fabricant allemand de vélos cargos a calculé qu’une pizzeria pourrait économiser 6 300 euros chaque année en choisissant de livrer ses pizzas à vélo plutôt qu’en voiture. Le projet européen CycleLogistics a également produit une analyse économique similaire en faveur des vélos cargos. 

Des livraisons en ville plus rapides, qui ne dépendent pas du trafic

Les vélos effectuent une livraison 1,5 à 2 fois plus rapide en ville que les véhicules motorisés, selon l’ADEME. Dans un contexte de trafic automobile toujours plus important, le vélo est une force pour les entreprises puisqu’il est beaucoup moins concerné par les difficultés du trafic automobile que les camions et camionnettes, et est par conséquent plus rapide et plus fiable. Il est surtout plus efficace car l’accès aux centre villes est souvent interdit pour les automobiles, ce qui complique les livraisons chez les particuliers. Le vélo, lui, peut passer partout, et n’a pas besoin de chercher de place de stationnement, ce qui le rend davantage rapide.

Gagner du temps dans les dernier et premier kilomètres

Le vélo a aussi sa place lorsque la livraison est sur un trajet plus long. En effet, le vélo peut remplacer l’automobile sur les premier et dernier kilomètres: le début et la fin de la livraison, souvent effectués en centre ville. Le vélo prend en charge seulement la partie centre ville du trajet, où le véhicule motorisé est plus lent dû aux contraintes routières des villes. Effectuer ces déplacements à vélo permet donc de gagner du temps de livraison. 

Une image d’engagement pour le développement durable

Les livraisons à vélo présentent des opportunités très intéressantes pour l’entreprise, qui peut embellir son image en l’orientant dans une axe de développement durable. La benne à l’avant du vélo cargo, le sac des cyclistes en vélo et en vélo électrique, laissent de la place pour rendre visible le logo de l’entreprise pour qu’elle soit associée avec ces actions écologiques. La livraison à vélo est également un atout pour votre bilan carbone, vos efforts de RSE, etc. Tout cela pour contribuer à une meilleure image de votre entreprise qui attirera des client·e·s et des demandeur·euse·s d’emploi précieux·ses.

 

Une pratique qui a encore ses limites

Bien que le vélo ait de considérables avantages, il est aujourd’hui plus dangereux que la voiture. L’augmentation du nombre de cyclistes urbains ces dernières années a entraîné une forte augmentation du nombre d’accidents. En ville, le risque d’être tué à vélo est 3 fois plus élevé qu’en voiture, et 4 fois plus élevé qu’à pied. Mais le risque tend à baisser: le nombre d’accidents augmente moins vite que le nombre de vélos en circulation. Et, quand le nombre de vélos sur l’espace public augmente, ils sont plus visibles par les autres usagers. On appelle cela la “sécurité par le nombre”. 

De plus, par rapport aux deux-roues motorisés, le vélo est 11 fois moins mortel. Lorsque les entreprises mettent en place des mesures favorables au vélo, elles s’adressent particulièrement aux utilisateurs de deux roues motorisés car ils habitent en moyenne entre 5 et 10 km de leur lieu de travail. Passer au vélo pour effectuer ses voyages à courte distance est donc souvent une alternative moins dangereuse.

Alors que le nombre de cyclistes est en croissance, la question du stationnement des vélos reste encore un problème majeur. En effet, lorsqu’on n’a pas d’endroit sûr où l’on peut stationner son vélo, il est plus propice à être volé, abîmé, et de gêner les habitants et passagers. Beaucoup de personnes renoncent à aller au travail à vélo car ils n’ont pas d’endroit où le stationner. Un cycliste sur deux en France s’est déjà fait voler son vélo – un chiffre qui diminuerait drastiquement avec la mise en place de plus de places de parking vélo sécurisés. 

Aujourd’hui, il y a seulement 19 000 places de stationnement vélo dans toute la France, un contraste avec les Pays Bas qui en ont 175 000, dont 12 500 uniquement dans la gare d’Utrecht. L’île de France a annoncé son objectif d’établir d’ici 2030 100 000 places de stationnement vélo et de supprimer 60 000 places de parking automobile, au profit des vélos. La France avance vite, et de plus en plus de mesures et projets sont mis en place pour accroître le nombre de stationnements vélos, et rendre la pratique du vélo accessible, agréable et pratique. 

« Il ne faut pas oublier que, comme une voiture, un vélo est à 95% du temps garé. » – Jérôme Sorrel, journaliste à BFMTV

 

Vélos en entreprise : quel accompagnement de l’Etat ?

Le PDM et en particulier les plans vélos en entreprises sont encouragés par l’Etat qui a mis en place des aides significatives pour inciter à la transformation des pratiques.

Quelles aides aides à l’achat d’un vélo ?

L’Etat a mis en place des aides pour que le vélo devienne un moyen de déplacement accessible à tous et à toutes. C’est pourquoi il a mis en place des mesures d’incitations fiscales à destination des entreprises, pour qu’elles puissent promouvoir le vélo à leurs salariés. Par exemple, la création d’un forfait mobilité durable donne la possibilité aux entreprises de prendre en charge une partie des frais de déplacement à vélo ou à vélo électrique du salarié. Il verse jusqu’à 400 euros par an aux employeur·euse·s pour qu’ils contribuent aux frais de déplacement domicile-travail de leurs employé·e·s. De plus, les entreprises ayant depuis au moins cinq ans un engagement de location de vélos bénéficient d’une baisse d’impôts sur les sociétés. L’Etat participe également à l’achat de vélos électriques et de vélos cargo électriques avec une aide “bonus à assistance électrique” qui monte jusqu’à 200 euros. Il existe aussi, depuis avril 2021, une “prime à la conversion” pour inciter celles et ceux qui veulent remplacer leur vieille voiture à acheter un vélo, un vélo électrique ou un vélo cargo.

“Mieux partager la rue” pour plus de sécurité

Pour que le vélo soit une alternative attractive pour les personnes cherchant à abandonner la voiture, il faut d’abord qu’il soit sûr, et cela commence par lui donner une plus grande place sur la route. C’est pourquoi l’Etat investit dans l’intégration des infrastructures cyclables pour “mieux partager la rue”. Par exemple, le plan vélo sorti en 2018 a annoncé un investissement de 350 millions d’euros sur sept ans pour aider les collectivités à construire des pistes cyclables fiables. Le programme Alvéole veut aussi améliorer la place du vélo dans la rue. Mis en place par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, il  subventionne l’installation et la pose d’équipements liés à la circulation cyclable afin d’augmenter le nombre de stationnement vélo sécurisés sur la voie publique. Il finance jusqu’à 60% de l’équipement nécessaire à condition que les garages remplissent certains critères pratiques.

“Nous vivons très clairement un moment vélo. L’ensemble des acteurs concernés – Etat, collectivités locales, professionnels et associations – font tout ce qui est en leur pouvoir pour accompagner un mouvement de société profond et inédit en faveur de ce moyen de transport écologique, économique et bénéfique pour la santé. Tous les leviers sont activés pour installer durablement cette culture vélo : sécurisation des pistes, lutte contre le vol, soutien à la réparation et à l’acquisition. Les montants alloués au vélo par France Relance envoient un signal clair : l’aventure vélo ne fait que commencer.” – Barbara Pompili, ministre de la transition écologique

 

A quelles entreprises faire appel pour intégrer le vélo en entreprise ?

Depuis quelques années, le nombre de start-up visant à aider d’autres entreprises à engager leur transition vers le vélo augmente fortement. Que ce soit pour le déplacement des salarié·e·s, ou pour le transport des marchandises, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions proposées par des acteur·rice·s privé·e·s très intéressantes.

Holland Bikes

Holland Bikes est une entreprise de moins de 20 salarié·e·s créée en 2002. Elle vend et loue des vélos électriques et vélos électriques cargos aux particuliers et aux entreprises dans la France entière. Son service de location de vélo longue durée (LLD) offre à ses salarié·e·s des vélos de fonction de haute gamme. Il accompagne les entreprises pour leur permettre d’améliorer la gestion de leur mobilité, sans entreprendre un processus trop compliqué en interne. Son offre est personnalisable avec différentes durées de contrat, un entretien et une assistance, des assurances en cas d’accidents, de dommage et de vol. HollandBikes collabore aujourd’hui avec des entreprises comme Orange, Google, Mazars, et le groupe Yves Rocher.

OLVO

OLVO est une coopérative d’une vingtaine de salarié·e·s fondée en 2016. Elle est spécialisée dans la cyclo-logistique à Paris et sa banlieue, et est focalisée sur la livraison au dernier kilomètre, performante et adaptée aux zones urbaines denses. Ces livraisons se font à vélo cargo équipés en fonction des normes et des contraintes logistiques du colis: elle transporte autant des bouquets de fleurs, que des matelas volumineux ou fûts de bières massifs. Parmi ses clients sont IKEA, U-express et Tediber.

Fludis

Fludis est un bateau-entrepôt dédié à la logistique urbaine « décarbonée ». Il est entré en service en 2019 entre le port de Gennevilliers et Paris, mais est adapté à toute ville traversée par un cours d’eau. Le principe du projet repose sur la combinaison des modes fluviaux et terrestres. Les livraisons viennent au bateau par vélo-cargo. Le bateau transporte ces vélos cargo par voie fluviale plus près de leur destination, et les dépose pour qu’ils effectuent le dernier kilomètre. Il traite environ 3 000 colis par jour grâce aux vélos-cargo, soit l’équivalent d’une agence classique de 1800 m². 

Optiway

Le cabinet de conseil Optiway a été fondé en 2019 par la RATP. Il accompagne les entreprises et les territoires dans la construction de leur PDM et la conception de solutions innovantes personnalisées via une interface ergonomique réalisant des prédictions et des simulations de scénarios. Par exemple, les entreprises qui veulent mettre en place une stratégie vélo peuvent utiliser l’interface Optiway pour voir combien de salarié·e·s seraient concerné·e·s.

 

Chez Parangone, on essaie d’appliquer à nous mêmes ce qu’on recommande ! Aujourd’hui, aucun de nos collaborateurs n’utilise la voiture pour les déplacements de travail. Tout pendant mon stage, j’ai effectué mes voyages à vélo, ce qui représentait plus 30 kilomètres par jour. Ces trajets étaient pour moi parmi les meilleurs moments de la journée. Faire du vélo à Paris est un vrai privilège. En traversant la ville, au fil du temps on lui découvre une autre dimension qui donne un sentiment d’appartenance.

C’est pourquoi lorsque Parangone m’a proposé d’écrire un article sur la manière dont les entreprises peuvent mettre en place la RSE, j’ai spontanément pensé au vélo. Avocate fervente de la mobilité durable, je suis convaincue que le vélo est une clef du développement durable. Il sauve les vies, les villes, les entreprises.

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